rébellion dans les plaines septentrionales.

Le piège se refermait sur nous.
Où que nous regardions, nous ne voyions que vide, un vide pâle, un vide lugubre, comme une brume de forêt. Point d'arbre. Et cet homme. Nous étions confrontés à une magie d'un genre nouveau, qui tranchait avec la binarité de la magie traditionelle.
En face, se tenait l'homme.
Il ne bougeait plus, était-il aussi synthétique que ce monde ?
"En Wyrm, vous ne pouvez l'emporter."
L'écho demeura quelques secondes dans l'air, quelques heures dans ma tête.
Wyrm, tel était le nom de ce monde. Nous comprenions alors ... ce n'était pas une illusion, c'était un sceau d'espace-temps ... Sans sceau ! Tout était vrai, la brise obscure qui s'insinuait en moi, la puanteur cadavérique qui rampait sur mon visage. Et la peur. Etait-elle vraie, elle aussi ?
L'homme se bougea, sa vitesse était incroyable, je pris un coup de pied en plein ventre. Je ne sentais pas la douleur, l'adrénaline me dominait me possédait, puis, elle se retira, et je souffrais comme je n'avais souffert. La force de cette homme me brisait de l'intérieur. Je renonçai à me lever, j'observais le combat à genoux. Orphee avait renoncé à invoquer Marlab, il était le seul à tenir tête à cette homme ... l'espace d'une minute. C'était hallucinant, la fluidité de son style tranchait avec les horreurs qui avaient précédés. La chorégraphie de ses membres était chantante et souple. Ce n'était pas un homme, j'en était sur, je voyais un elfe en face de moi. Un elfe noir, voila ce qu'il était.

Gribouille attérit sur ces entrefaits. Marlab était occupée mais elle avait sentie la détresse de ses compagnons. Le mieux qu'elle put faire fut d'envoyer Gribouille à leur côté tout en espérant ne pas l'envoyer à sa perte. Avec un peu de concentration elle décela la magie qui les avaient transportés dans cet espace temps isolé, et fit de même pour Gribouille.
Mais c'était sans compter sans la protection qu'avait érigé l'inconnu. Marlab l'avait envisagée et au lieu d'être perdu dans le vide sidéral je me retrouvais dans un autre espace temps qui chevauchait celui de nos compagnons. C'était quelque chose d'unique, très imprésionnant. J'était là mais à la fois je n'y étais pas. C'était un monde en couleur, plein de reflet, de mirage aussi. Je distinguait Orpheee et Asperger. L'un se battant sans relache, l'autre proche de l'inconscience. Je me décidai donc a intervenir. Mais je ne savais pas trop comment fonctionnait le monde où j'était. Soudain un hamster s'approcha. C'était en fait une Hamster avec des cheveux blonds, une paquerette sur l'oreille. Foi de nain, une telle vision est fort incroyable mais j'avais au fond de moi une voix qui me disait de lui faire confiance. Etait-ce mon subconscient ou Marlab avec qui j'avais gardée le contact bien que limité depuis sa descente au Royaume des Morts? Je ne le saurais sans doute jamais. Cette étrange créature me montra du doigt une fissure. Aussi étrange que cela puisse paraître se tenait devant moi une fissure. Maintenent que je savais où elle était, je la distinguais facilement. J'eu alors l'impression que plus je la regardais, plus elle s'agrandissait. Soudain elle fut de la taille d'un porte ( pour nain plutôt logiquement). Je m'avançais alors jusqu'a celle ci, puis me retournais une dernière fois vers l'hamsfette (il parait que ca s'appelle comme cela...). Celle ci me fit un clin d'oeil puis s'éloigna soudainenent désinteressée. Je m'aventurai alors dans le portail. Un petit flop et je me retrouvais au côté d'Asperger. Grâce a mon cotoiement de Sytril et a mes propres connaissances personnelles je pus le soigner rapidement, et lui rendre quelques forces. Le combat entre Orphee et l'elfe noir sévissait toujours. Orphee semblait faiblir par moment mais tenait toujours le coup.
Je ne savait pas trop quoi faire. J'avais foi en ma qualité de combat mais je sentais bien que cet elfe là n'était pas pour moi. J'avais peur de déranger Orphee en venant l'aider. Ils étaient entrain d'effectuer une danse meutrière que seul eux connaissaient. La grace et la puissance se mélaient, formant un combat aérien.
Mais que faire?

Bolbi et Kreutch arrivèrent haletants, ils avaient, eux aussi, l'espace d'un instant, tentés de s'opposer à l'individu.
Quatre et Deux.
Voici ce qui était en ce lieu. Deux qui luttaient dans un autre monde. Quatre qui observaient en retrait, sans espoir de pouvoir lutter.
Un éclair craqua, azur cette fois-ci. Orphee fut rejeté à mes pieds, un filet de sang coulant au coin de ses lèvres blanches, ses yeux cernés étaient clos. Son coeur battait, mais ses blessures étaient bien plus sérieuses que les notres.
Nous courions, Il nous surclassait, nous devions faire retrait, penser à une stratégie, nous soigner et surtout, prévenir Gurvillons.
Il était plus rapide, même sur la monture de Gribouille, il nous fallut plusieurs heures avant de trouver un endroit tranquille.
Nous eûmes le loisir d'admirer la "diversité" des paysages de Wyrm.
Ainsi, nous vîmes les montagnes verdâtres se mélants au fouilli régulier d'une végétation calcinée. La terre sèche se déclinant dans en un panel de nuances boueuses. L'herbe rase et clairsemée dont la palette se limitait à un gris endeuillé. Tout cela, nous le vîmes.
Ce monde était beau à mes yeux il dégageait une esthétique qui me plaisait. Beaucoup l'aurai trouvé morne et uniforme, mais à moi, il m'intimait une certaine forme de beauté malsaine.
Paradoxalement, je le haissais. Je maudissais ce silence qui donnait un echo à chacun de mes sentiments. Ce plat et ce calme, si propices à la réflexion. Tout cela m'enfonçait dans les bassesses de l'âme elfique, ses tréfonds, ceux qui m'emplissent de honte. J'avais peur. Peur de l'atmosphère étouffante et de la chaleur qui m'empêchaient d'apprécier la stabilité du ciel. J'avais peur de cet homme dont la force ne devrait être que légendaire. J'avais peur de ne plus jamais quitter ce monde et de mourir dans la brume, et l'oubli.

Il reviendrait en Allysan, Il chasserait Gurvillons, et au vu de la force qu'Il développait, Il n'échouerait pas.
Nous l'arrêterons ici.
Où nous mourrons.


"Orphee est de retour !"
Ce soprano m'extirpa de ma léthargie, il était temps de tenir conseil.

J'avais combattu cette créature que je connaissais fort bien durant près d'une journée entière.
Cette être, je le ne le connaissais que trop. Je le haïssait du plus profond de mon être pour le mal qu'il m'avait déjà fait.
Cet être dont je n'attendait de lui que sa mort, parce qu'il m'avait volé mon enfance et mon bonheur. Mon père.
Bien que j'ai présenté ce dernier sous une forme idyllique dans mon histoire, l'être que je combattait était bel et bien mon père, dans toute la splendeur de son être maléfique, héritage qu'il m'avait légué, mais que j'avais vaincu lors de mon exil. Mon père, responsable de la mort de la douce Iliaé, et de mes amis, de ma famille, la sienne aussi, donc. De tout notre village, j'étais le seul qu'il n'avait pas éliminé.
Un elfe noir, d'une puissance très supérieure à la mienne, qui vivait en cette terre depuis plus de 500 ans.
Une créature du mal absolu, que je décidais pourtant de combattre. Dans le temps de la bataille, il m'avait parlé, surpris de retrouver en son fils un mage elfe d'une rare puissance, de la lumière, ami du roi. Amer, je lui avait répondu que je ne le considérai plus comme ce qu'il était, mon père.
Et puis, je l'attaquais. Je compris très vite que malgré mes nouveaux pouvoirs, je n'avais pas l'ombre d'une chance, même s'il me connaissais mal (cela faisais 283 ans que je ne l'avais pas vu).
Nous commençâmes la danse de combat elfique, opposant nos esprits dans un affrontement de volonté brut. Je n'osais dégainer ma fidèle épée, de peur de sa propre arme, une lance de combat à l'aspect redoutable.
Épuisé par la bataille, je me jetais à corps perdu dans une lutte veine contre mon propre père, usant de toute ma puissance et ma ruse. Je ne parvint pas à l'inquiéter une seule fois, et au bout d'un duel interminable, je me sentit projeté loin de lui par son écrasante supériorité. Ce fus le noir...
Lorsque je me réveillais, mes amis m'entouraient. Mon père, plus loin, nous regardait sans rien faire.
-Vous n'aurez pas Gurvillons, dussions-nous en mourir, lui criais-je.
Il se contenta de hausser les épaules, ricanant...

Vous l'avez compris, Orpheee combat son père, Elfe noir, ce qui fait de lui un mi Elfe noir, mi Elfe haut. Son côté obscur a cependant été vaincu.

Soudain, une lueur s'échapa d'une faille, comme si l'air portait tout à coup une blessure, une coupure de lumière. Puis une autre plus loin, et une autre, et encore d'autre. L'elfe noir, qui portait chez les nains le nom de Mrahssynö ("Diable noir"), était pour la première fois inquiet, il ne comprenait pas, quel était cette lumière, quel était ce malefice. Les failles se multipliaient tellement que l'on ne pouvait plus voir quoi que ce soit. L'odeur malsaine disparaissait. La gorge des cinq amis se détendi.

La lumière disparu et ils se rendirent compte qu'il était à nouvau à Graak, Mrahssynö se tournait et se retournait, qui avait pu faire cela, sauf les dieus, persone ne pouvait agir ainsi sur son royaume.
-Qui est tu? Qu'as tu fais de mon monde? Montre toi? cria-t-il, est tu un dieu?
-Non, répondit une voix derrière lui, seulement son fidèle serviteur!
Un hache fendit l'air et se planta dans le corp de l'elfe, celui ci s'abbatit, pour la première fois un lame s'était planté dans sa chair, un sentiment chaotique le prit. Gurvillons atterit à côté de lui.
-Je doit t'avouer que tu est très bon, sans la puissance de mon cher maitre, je n'aurait jamais pu te faire une seule égratinure.
Il regarda le ciel et chuchota "Merci mon seigneur". Il dégaina excalibur, la souleva et se stoppa. Il regarda ses amis, Orpheee était très mal en point, Asperger avait l'esprit en compote et les autres étaient figés de terreur.
-Je ressent vos souffrance mes amis, j'ai pu voir ce que vous avez fait, et je vous en remerci, mais ce n'est pas à moi de le tuer, faites en ce que vous voulez. Il marcha alors vers les portes d'Allysan, fier de sa victoire contre un ennemi bien plus fort que lui.

J'avais regardé, sans vraiment le voir, notre retour en Graak, et la chute de mon père sous les coups de Gurvillons.
Bien que ressentant une grande lassitude, je m'étonnais. Mon père, plus puissant de tous les Elfes noirs, ne pouvait avoir été vaincu par une simple épée, fusse Excalibur.
Il n'existait d'ailleurs pas d'autre moyen à ma connaissance pour vaincre ce genre d'abomination que de leur transpercer le cœur. Et puis, je n'avais pas l'impression d'avoir moi même vraiment épuisé Dëza (puisque tel était le nom de notre ennemi) dans notre duel, et je me doutais que cette blessure, bien qu'horrible pour un mortel, ne lui causerait pas plus de soucis qu'un moustique.
Quelques instants plus tard, l'Elfe noir se releva en effet, confirmant mes craintes. D'un pas lent mais décidé, une lueur de meurtre au fond du regard. Nous le vîmes s’approcher de Gurvillons, qui, tourné vers sa cité bien aimée ne se doutait de rien, et lever le bras.
Dans un grand cri, mon père tendit alors sa main vers Gurvillons, con pouvoir porteur de mort fendant l’air.
Puis, la scène paru se cristalliser en un inexplicable ralenti. Dans une vive lumière noire ( ), Marlab se matérialisa.
Droit sur le chemin du sort. Ses grands yeux noirs s’écarquillèrent, sa bouche vermeille s’ouvrit, son visage se peint d’une expression de surprise, ses mains se crispèrent sur son ventre, alors que le maléfice l’atteignait de plein fouet.
Puis, le temps reprit ses droits, et dans une gigantesque explosion de fumée, Marlab fut projetée à 15 m de là. Son corps désarticulé atterrit lourdement sur le sol, et elle ne bougea plus, sa longue chevelure soyeuse étendue autour d’elle, contrastant avec la terre brune, foulée par les armées qui s’étaient affrontées ici même il y a quelques heures à peine.
A l’instant où le pouvoir de mon père frappait la magicienne, un sentiment d’horreur me paralysa. Puis, sans réfléchir, je me levai lentement. La rage froide, détachée, meurtrière que je croyais avoir bannit de mon être, s’empara de mon esprit. Une brume noire me voila les yeux.
Près de moi, j’entendis mes amis pousser une exclamation effarée. Je savais pourquoi. Mes yeux d’ordinaire émeraude s’étaient obscurcis, laissant deux globes d’un noir absolu remplir mes orbites.
Un pouvoir ancien coulait en moi. Mon attention dirigée sur cette abomination (mon père !), je tirais d’un geste fluide ma fidèle Tël’Driä, mon, épée de l’air.
-Venez donc m’affronter, père, qu’on en finisse ! Criais-je. Vous m’avez déjà pris mon bonheur une fois ! Je ne vous permettrais pas de recommencer !
Sans répondre, Dëza dégrafa sa longue cape noire. Je fis de même, laissant tomber mon vêtement blanc dans la poussière. Nos tailles respectives et nos corpulences étaient sensiblement les mêmes. Il empoigna sa longue lance.
Et le duel, à mort, débuta. Comme précédemment, nous nous affrontâmes, nos volontés chauffées à blanc s’enroulant et se déroulant, cherchant à étouffer l’autre. Sans cesser d’essayer de faire plier l’esprit l’un de l’autre, nous engageâmes le fer, lance contre épées, tout en lançant incantation sur incantation. En virevoltant, j’esquivais les attaques de mon père, frappant alors à mon tour comme un serpent, aussi vivace qu’il l’était.
Puis, alors que j’allais lui porter un coup d’estoc, il se mit à me parler par la pensée :
-Je ne veux pas te combattre, mon fils… je n’ai pas l’intention de te faire du mal… Comprend- moi, rejoint-moi… tu vois que tu ne seras jamais vraiment des leurs… Nous sommes pareils, toi et moi… Si tu me rejoignais, pense à ce que nous ferions, unis dans l’incomparable pouvoir de l’ombre…

-TAITRE ! Hurlais-je, frappant de toutes mes forces, mentalement comme physiquement.
Dans mon déploiement de force, je repoussais les barrières mentales de celui que je haïssais, et envahi son esprit. Dans le même temps, je jetais un sort qui le repoussa loin de moi, alors même que mon épée lui ouvrait une large plaie à l’abdomen.
Je rompis le contact mental. Mon père, haletant, se releva, pressant sa main sur sa blessure, me regardant avec un air de surprise et de colère mêlée. Son pouvoir, affaibli, ne lui suffisait plus à se soigner.
-Partez, dis-je. Et ne revenez plus jamais.
-Tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça ! Siffla-t-il. Puisque tu n’as pas la faiblesse de me tuer maintenant, tu seras à moi ! Je te le promets, je reviendrais !

Puis, il disparut dans un nuage de fumée. Alors, je m’abattis de tout mon long sur la terre poussiéreuse, vidé. La colère m’avait quitté…

"C'était un jour de victoire."

C'est qu'ils diront dans quelques siècles car nous sommes 7 à avoir vécu ce jour et que nous nous tairons.

Marlab survécut à ses blessures et repartit dans son monde en nous laissant avec une ville détruites et la centaine d'hommes et de femmes qui eurent la chance de fuir avant la destruction de la ville. Gurvillons proclama la fin de la Ville du Centre et déclara l'Exil. Allysan devint un monument dédié à rappeller l'horreur de la guerre et fut rebaptisé Eïsan, la ville de la Paix. Notre peuple fonda une nouvelle Ville du Centre à quelques lieux de l'ancienne.
A flanc de montagne se dressait la nouvelle Allysan, porteuse d'une nouvelle aube pour Graak.
Elle devint un havre de sérénité où les peuples cohabitaient conformément à l'idéal qui battit sa soeur il y a des millénaires de cela.

L'histoire des 7 Héros d'Eïsan se propagea à travers le monde et devint une légende presque populaire. La paix avait gagné Graak et en cet instant, nul ne se souçiait de Wyrm, ni même du Royaume des Ombres.

Mais pour ces 7 héros, l'oubli était fort difficile voir infaisable.
Gribouille repensait encore a l'hamsfette qu'elle avait rencontrée. Un tel animal est si rare, si interessant. Et puis, cette capacité a se promener entre les espaces temps devait être examiné attentivement en vue de profondes découvertes. Qui sait ce que nous permettrait de voyager entre different monde. Nous pourrions en cas d'attaque mettre a l'abri la population bien mieux que derrière des murailles, aussi hautes soit elles. Elle serait alors en sécurité et les combattants n'auraient pas ce soucis là. On peut voir diverses utilisations d'une telle découverte. Mais celle ci n'est pas assurée. Juste que la question se pose, et que l'on va l'étudier. Gribouille organisa donc les recherches. Aidée de sa cousine pour laquelle c'était bien plus son domaine elle fit le compte rendu des évenements, avec le plus de précision possible et interrogea les autres. Après avoir l'ensemble des informations, elles tentèrent d'établir une théorie.
C'est actuellement en cours.

Quand à Bolbi, les reste de l'ancienne bibliotèque fût rammené à la nouvelle Allysan. Et Bolbi, ce prit d'une soudaine passion pour la mythologie, pas celle où il savait deux/trois trucs, non, une réelle passion comme celle qu'il avez eut jeune et qui lui avez donner envie de partir à l'aventure. Il devint donc bibliotéquaire officiel de la nouvelle Allysan, et y restera pendant longtemps, las de ses anciennes aventures.

Je choisis le voyage.
Le même exil qu'avait connu Orphee et qu'il l'avait rendu si fort. J'avais besoin de solitude pour assimiler la réalité et faire le point comme on dit.
J'irais au nord, vivre avec les hobbits et partager leur culture et de là, je verrai.

Gurvillons passa deux ans à gérer les conflits, il se maria et eu un fils . Lorsque son fils eu 21 ans (majorité naine), il parti vivre avec sa femme sur une petite île ou il installa une maisonette. Il mourut très vieux laissant derrière lui trois enfant: Pilyt (Fier en nain) qui fût un très bon roi, Jayena (Forte en nain), qui devint une grande paladine et Orpheee qui reprit la ferme que son père avait batit sur l'ile.

Ces héros ne revirent Marlab qu'une seule fois. Une seule, et unique fois.
C'était une semaine après leur victoire. Ils étaient tous, attablés, en train de décider de l'avenir de la ville, quand elle était apparu. Pour la première fois, ils avaient vu une Marlab faible et blanchâtre. Elle paraissait sur le point de se briser. Ses lèvres s'étaient étirées pour former un léger sourire quand elle avait vu ses amis autour de la table, et elle avait pris une grande inspiration avant de commencer son discours.
"Vous aviez raison. Rien ne sert de vouloir forger son avenir, car il est tout tracé. Le passé nous rattrape toujours, et nous assistons, impuissants, à sa victoire. Je pensais pouvoir éviter ce Destin. Mais voilà, c'est impossible. Je suis servante de l'Ombre, et j'aime un magicien de la Lumière. (à ce moment là, elle avait fixé Orphee d'un oeil si supliant qu'il n'avait osé parler) Je tente de gouverner la Mort, mais je suis en Vie. Ce ne sont que deux exemples qui illustrent mes propos. Je suis venue vous dire au revoir. J'ai gagné la bataille au prix de ma Vie. Je suis Reine des Ombres, ma place est dans mon Royaume. Merci de m'avoir ouvert les yeux. Je sais maintenant qu'il n'est pas important d'être le survivant. Il suffit juste de trouver les personnes qui font que notre présent est heureux...
Adieu"

Et elle avait disparu.
Et ils ne l'avaient jamais revu...
Sauf Orphee, mais ceci est une autre histoire !


(GRIBOUILLE JE TE HAIS !! JE T'EN FICHERAIS DES HAMSFETTES ! TU NE PERDS RIEN POUR ATTENDRE GRRRRRRR)

Hihihihihihihi.
Gribouille inexplicablement partit d'un énorme éclat de rire qui se changea en un fou rire incotrolable. Losqu'elle fut sur le point de s'étouffer toute seule elle arriva a se calmer. Tout le monde était bouche bée. Le discours de Marlab avait mis une ambiance glaciale. Et le fou rire stupide de Gribouille laissait perplexe. Mais c'est qu'ils n'avaient pas tous eu connaissance du message a voix basse de Marlab qui s'adressait directement a celle ci.
J'avoue, sur le coup, avec l'hamsfette j'ai fait fort. Mais c'est mignon j't'assure un mélange très expérimental, mais très instructif.
Et c'est quoi ce beens que tout le monde il s'est fait griller le cerveau. Gurvillon qu'appelle un de ces fils Orpheee, Marlab nous abandonne, et est amoureuse d'un magicien de la lumiere (on se demande bien qui c'est ...) et cie.

Gurvillons se leva, une bière à la main, il s'assit près d'orpheee, le calme se sentait. Il posa sa main sur l'épaule de l'elfe, la tête dans les nuage, et il lui dit:
-Marlab n'attend que toi dans son royaume, je ne veux plus te voir dans ma ville tant que tu ne -Copain copain copain copain -Kreutch merde dit à tes gobs de se barrer quand je parle, bon, ou j'en été... ah oui! Tant que tu ne lui aura pas parlé, tu es mon ami Orpheee, va avec cette femme qui te contraste tant, et que les prochain matins en soit plus gai, va mon ami!

Bolbi prît la parole: "Aujourd'hui, j'ai apprît que j'avais un fils, il a déjà un an. Sa mère m'a retrouvait ce matin et m'a annonçait la bonne nouvelle. Cette femme que j'avais trouvais dans une taverne, j'en suis tombé amoureux et cet amour m'a donnait un fils. Aujourd'hui, je lève mon verre à ce fils qui pour moi la représente nouvelle génération de la Nouvelle Allysan, et je souhaite que mon fils grandisse dans un esprit de tolérance de respect et de fraternité. Et cela, mon roi, seul vous pouvez faire qu'il en soit ainsi. "

C'est Barbara la mère ?

Comment connais-tu son nom? Toi qui ne l'a jammais vu?

Après la visite de Marlab et le conseil de son ami, Orpheee s'était retiré.
Il avait parcouru le monde, constatant un renouveau des races époustouflant.
A croire que son père vaincu, le mal l'était aussi.
Pourtant, l'elfe regretterait son ancienne vie, il le savait. Et malgré son propre amour pour Marlab, il ne pouvait se résoudre à quitter ce monde.
Aussi disparut-il purement et simplement des terres connues, et avec lui, tout son peuple.
A l'heure qu'il est, nul ne sait si les elfes reviendront un jour...